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Un blog sur : sculpture ornementale sur bois , l'ornementation et la décoration.
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mardi 1 novembre 2016

Musée Mayer van den Bergh | Boiseries style classique peintes | Musée à Anvers

Musée Mayer van den Bergh, Anvers

Musée Mayer van den Bergh
Musée à Anvers

Ce Musée à Anvers est probablement moins connu du grand public, on n'y retrouve pas un tourisme de masse. Ce type de tourisme qu'il y a autour de la Maison de Rubens, un endroit submergé par la foule. Le Musée Mayer van den Bergh est situé au numéro 19 de la longue rue Gasthuisstraat, juste à côté du jardin botanique.
Ce curieux et charmant Musée van den Bergh est l'œuvre d'un homme et sa mère. La vaste, spéciale et belle collection de la fin du 19ème siècle, a été assemblée par Fritz Mayer van den Bergh (1858-1901), un autodidacte avec goût et connaissance, en plus d'un sens infaillible de l'art.
Cette collection est célèbre pour ses anciens maîtres flamands de l'école d'Anvers, mais également pour un certain nombre de salons confortables avec de belles boiseries peintes de style classique.

Musée Fritz Mayer van den Bergh

Le Musée Mayer van den Bergh est l'un des premiers musées construits autour d'une collection privée. Cette collection comporte sont plusieurs styles et thèmes. Van den Bergh s'intéressait principalement à l'art ancien des Pays-Bas du 14 au 17ème siècle avec des œuvres de primitifs flamands retables et de sculptures monumentales. Van den Bergh était un collectionneur passionné, connaisseur de l'histoire de l'art, et possédait un œil très critique.
La découverte de Bruegel "Margot la folle" Dulle Griet revient à Van den Bergh. Sa collection s'est rapidement élargie, et Van den Bergh y a énormément investi d'argent, ce qui lui a permis d'obtenir plusieurs pièces uniques. Malgré une vie brève, il a amassé une impressionnante collection de grande qualité, grâce au capital de son père, Emil Mayer, l'un des hommes d'affaires les plus riches d'Anvers. En 1887, Fritz Mayer van den Bergh est anobli, nommé chevalier, recevant ainsi un statut en plus. Il était l'un des principaux acteurs de son temps sur le marché international de l'art.

Fritz Mayer van den Bergh

Fritz Mayer van den Bergh

Lorsque le collecteur est mort en 1901 âgé de seulement 43 ans, sa mère Henrietta a décidé de rendre public l'ensemble de sa collection. Sa collection est exposée dans une maison qui lui correspondant, entièrement construite dans un style 16ème siècle.
Les décorations gothiques et Renaissance des façades ne sont pas sans rappeler l'âge d'or d'Anvers, mais reflètent aussi le goût artistique et les préférences du collectionneur lui-même. La collection est encore visible telle que le collectionneur l'a imaginé.



Le travail d'une vie d'un homme : la collection

Qui était Fritz Mayer van den Bergh ? Fritz Mayer, son nom à la naissance, était issu d'une famille riche et importante d'Anvers. Son père Emil (1824-1879) avait des origines de Cologne. Il était à la tête d'une entreprise familiale de commerce spécialisée dans les épices et les produits pharmaceutiques. En 1857, il épouse Henriette van den Bergh (1838-1920), fille d'un courtier maritime et sénateur. Emil Mayer est mort en 1879, et peu de temps après, son fils aîné Fritz - âgé de 21 ans, étudiant à l'université de Gand -, part vivre avec sa mère. L'entreprise familiale revient à son frère cadet, ce qui permet à Fritz de se consacrer à sa passion : la collection d'art, qu'il soit national ou étranger. En 1887, il a reçu le titre de chevalier, et a ajouté le nom de sa mère à son nom.
Dans sa première période, Fritz Mayer van den Bergh achète diverses œuvres d'art et de soi-disant art «ancien», mais à partir de 1892, il oriente sa collection vers les peintures et sculptures, avec une préférence les artistes habiles. Mais surtout pour les artistes méconnus et négligés. La plupart des pièces les plus importantes et onéreuses du musée Fritz Mayer ont été achetées dans les années 1898-1900. Il a effectué ces achats avec beaucoup d'audace, d'instinct, et de connaissances (financières).
Mais le 4 mai 1901, il est mort suite à un accident lors d'une course à cheval.

Musée Mayer van den Bergh




Groupe Christ-Saint Jean

Maître Heinrich von Konstanz, ca. 1280 - 1290 (?)
Polychrome doré ; hauteur: 141 cm, largeur 73 cm, profondeur: 48 cm

Ce touchant groupe de statues, l'une des dernières acquisitions de Fritz Mayer, est un chef d'oeuvre d'envergure internationale. Nous connaissons son auteur ainsi que le destinataire : Maître Heinrich von Konstanz l'a taillé juste avant 1300 pour le cloître de dominicaines de St. Katharinenthal en Suisse.

De telles statues devaient aider les religieuses à développer un lien personnel avec Dieu et le Christ. Les soeurs aspiraient également à la relation intime que le jeune apôtre Jean entretenait avec Jésus et qui constitue la force de cette sculpture.

Jean laisse reposer sa tête sur la poitrine du Christ et met sa main droite dans celle de Jésus, qui de son côté met son bras sur l'épaule de Jean, un geste symboliquement chaleureux et protecteur. Ils sont assis ensemble sur un banc. C'est comme si le fils de Dieu et le disciple étaient devenus un, ce que souligne par ailleurs l'agencement des plis de leurs vêtements. Une scène de ce type est le plus souvent associée, comme dans la peinture, à la Cène.

Dans le jargon, une statue comme celle-ci s’appelle une Andachtsbild (image pieuse) : de par sa force émotionnelle, elle entend toucher les spectateurs, les stimuler à la compassion et leur faire approfondir leur foi, par le biais des émotions. Vers 1300, l’aspiration à une union mystique avec le Christ a connu son apogée dans l’art religieux médiéval.

Groupe Christ-Saint Jean | Musée Mayer van den Bergh



Motif sur cartouche en chêne | Sculpture sur bois pour cheminée

Margot la folle (Dulle Griet) 
(Pieter Bruegel de Oude)

Le collectionneur Fritz Mayer van den Bergh (1858-1901) était passionné d'art et bien en avance sur son temps. Il avait un flair pour les oeuvres auxquelles peu de gens portaient attention et qui sont désormais largement appréciés. Il s'intéressait principalement à l'art des Pays-Bas datant de la fin du Moyen Age et de la Renaissance (14e au 16e siècle), et avait un intérêt particulier pour Bruegel.

Hall avec Margot la folle | Mayer van den Bergh

Il existe 45 tableaux dans le monde de Pieter Bruegel de Oude. Le Musée en possède deux.

Le musée Mayer van den Bergh est le seul musée des Flandres qui possède des oeuvres de Pieter Bruegel de Oude. Et quelles oeuvres ! Margot la folle (Dulle Griet) est l’une des peintures de Bruegel les plus connues.

Contrairement à de nombreuses autres oeuvres de sa main, il n'en existe aucune copie. La renommée de cette peinture apocalyptique, "volcanique" est également liée au caractère énigmatique de la scène infernale, qui a indéniablement une signification plus profonde, laquelle ne peut être de surcroît que pessimiste. Mais quelle est-elle précisément ? Cela reste encore un mystère.

Nous voyons des ruines bizarres, de curieux monstres, des bagarres, des appareils en forme de navires, la bouche de l'enfer, des reflets flamboyants et une femme cuirassée armée d'une épée et tenant des couvers et un coffret à la main s'élançant en avant: c'est Margot la folle, le synonyme de la "marque de l'enfer" dans les farces de l'époque de Bruegel. Diverses scènes illustrent le thème central : un excellent exemple de la meilleure tradition picturale narrative flamande.

Margot la folle (Dulle Griet) | Musée Mayer van den Bergh




L'arrestation du Christ
1er trimestre 14ème siècle

Albâtre, 33,7 x 27 cm

Ce groupe de statues fait partie d'un retable, un compartiment de l'autel décoré de statues. L'albâtre est travaillé de façon particulièrement élaborée, on y voit quatre épisodes qui se jouent au début de la Passion du Christ.

L'apôtre Pierre tranche avec son épée une oreille de l'homme effondré au devant de la scène, et le Christ guérit instantanément la blessure en y apposant la main, tandis qu'il est lui-même arrêté au même moment : Judas presse son visage contre celui de Jésus pour le trahir par son baiser. Hormis Jésus, Pierre et Judas, le groupe consiste de trois soldats casqués et d’une femme voilée. Cette dernière n'est, encore une fois, pas un personnage des évangiles, mais est tirée d’une légende du Moyen Âge.

L'arrestation du Christ

Fritz Mayer van den Bergh a acheté cette petite statue en 1898 à Paris, au moment où l'intérêt pour ce genre de sculpture ancienne du gothique tardif était encore peu important. L'albâtre est une pierre calcaire fragile et relativement tendre, plutôt rare et par conséquent chère. Dans la mesure où les blocs d’albâtre sont, en règle générale, de petite dimension, ce matériau est surtout utilisé pour des petites statues. Le musée compte encore un certain nombre de ces magnifiques petites statues en albâtre dans ses collections.

Mayer a effectué l'achat de cette oeuvre trop rapidement. Il y a mis tout son capital, en allant même jusqu'à effectuer en emprunt.

Boiseries classiques peintes

A l'arrière du Musée Mayer van den Bergh se trouvent deux charmantes petites chambres : le salon et le studio. Elles disposent de boiseries de style classique du 18ème siècle. Lors de la création du musée (entre 1901-1904), ces deux boiseries peintes étaient déjà en possession de Fritz Mayer van den Bergh avant sa mort, elles ont été incorporées dans le projet du musée.
Un charme intégral pour ces pièces aux "dimensions humaines", comme je le dis toujours. Pas d'exagérations comme vous pourriez en rencontrer dans des châteaux ou palais, trop voyantes et (parfois) de qualité inférieure. Mais cette boiserie n'a que des qualités : le bon rapport, l'équilibre des sculptures, moulures, composition, ... tout simplement parfait.


Boiseries classiques peintes

Classicisme et néoclassicisme

Le mot classicisme a un sens large et est couramment utilisé pour décrire des peintures, sculptures, architectures, musiques et encore littérature, qui remontent à l'Antiquité classique. Le terme néoclassicisme se réfère à une période plus spécifique : les 18ème et 19ème siècles, qui étaient un retour à l'Antiquité classique. Dans certains pays, toutefois, cette période était également nommée "classique".

Boiseries classiques peintes | Musée Mayer van den Bergh


Le Salon

La mère du collectionneur et fondatrice du musée, Henriette van den Bergh, offrait ici parfois du thé aux visiteurs importants. Elle a aussi fait faire les peintures au plafond.

La grande collection de porcelaine n'est exposée ici qu'en partie. Une grande partie est d'origine chinoise. Il y a aussi de plus petits ensembles de porcelaines européennes, Faïence de Delft et pièces japonaises. Ces sélections sont regroupés derrière des vitrines par origines.
Il n'est pas possible de capturer l'ambiance particulière de ce musée. De plus, la nature intime de ces deux chambres rend extrêmement difficile la prise de bonnes et belles photos.


Boiseries classiques peintes | Guirlandes et trophée central dédié à la chasse



Le Studio

Le nom de cette pièce a déjà été utilisée lors de la fondation. Les vitrines datent d'une période ultérieure. A l'heure actuelle, elles comprennent une partie de la collection de textiles.

Le portrait d'Henriette Mayer van den Bergh, mis à l'honneur ici, a été peint par Joseph van Lerius (Anvers, 1823-1876) en 1857. Quand elle avait 19 ans, elle a épousé Emil Mayer, un marchand originaire de Cologne qui vivait depuis 1849 à Anvers.


Boiseries style classique peintes

Merci au Musée Mayer van den Bergh.

Informations:
Le Musée Mayer van den Bergh est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 17h.
La billetterie est ouverte jusqu'à 16h30. Le musée est fermé le lundi, sauf le lundi de Pâques et le lundi de Pentecôte. Le musée est fermé les jours fériés suivants : 1er janvier, 1er mai, L'Ascension, le 1er novembre et 25 décembre.

Entrée: (à compter du 1er Janvier 2014)
Les visiteurs âgés de 26 à 65 ans: 8€
Les visiteurs âgés de 12 à 25 ans: 6€

Musée Mayer van den Bergh
Lange Gasthuisstraat 19
2000 Anvers
+323 338 81 88

Voici quelques images des détails de la boiserie


Boiseries style classique peintes | Musée Mayer van den Bergh





Boiseries style classique peintes




https://www.patrickdamiaens.fr

FB Page


samedi 24 novembre 2012

Sculpteur Ornemaniste sur bois | Sculpture Ornementale sur bois


Le meuble Liégeois
Patrick Damiaens
Atelier traditionnel de sculpture sur bois d’ornement 
situé a Maaseik ,Belgique












Mobilier Liégeois, le Style Liégeois

Depuis sa création en 1992,  sculpteur  ornementale sur bois –ornemaniste Patrick Damiaens est devenu une valeur sûre et a acquis une solide réputation pour la conception, la restauration et la fabrication de tous  travaux de sculpture sur bois et ornementation.

Chaque création, chaque meuble et autre réalisation est unique et ne sera jamais reproduit une deuxième fois de la même manière.

Ainsi chaque pièce se démarque par son aspect intemporel et exclusif et représentera toujours une valeur à part entière pour les gens soucieux d'enrichir leur interieur du plus haut degré de travail artisanal.




Plus d'informations et sans obligation.
Website :Patrick Damiaens 



 Membre de Pearls of Craftsmanship

mardi 13 novembre 2012

MOBILIER LIÉGEOIS | SCULPTEUR-ORNEMANISTE | Le style Liégeois



Sculpteur -Ornemaniste Patrick Damiaens
Patrick Damiaens
Mobilier Liégeois 
Sculpteur -  Ornemaniste


  










Le meuble du “Triangle d’or” 
Liége - Aix-la-Chapelle – Maestricht 
renaît en mains de Sculpteur - ornemaniste 

Patrick Damiaens.
Interview en 1994 . Frans Defour , Historien de Meubles   

Des professions qui s’appuient sur les traditions typiquement artistiques se font toujours plus rares, ce qui n’est non seulement du à l’industrialisation- le nombre d’hommes de métier qui osent entreprendre des travaux manuels diminue à vue d’oeil. Les débouchés, les coûts ainsi que le risque èvoquent assez de doutes pour y renoncer.Chaque métier d’art est un défi et demande du courage, et surtout beaucoup de foi.




Patrick Damiaens est un de ces rares hommes qui ne se sont pas laissés intimider nip ar la complexité propre à son travail, nip ar l’incertitude concernant la rentabilité de sa profession. Patrick Damiaens a appris la sculpture sur bois, et non seulement le feuillet classique ou la petite volute, sinon le métier dans sa totalité. Seulement par l’ampleur de ses compétences et de ses connaissances, il est tout à fait unique dans le métier, qui soyons réalistes, est en train de diparaître et qui, en Belgique, ne compte que quelques hommes compétents.


Patrick a opté pour la sculpture ornementale sur bois liégeoise, il a appris l’art et l’habileté dans la ville même où l’art mobilier a connu son apogée pendant deux siècles. Il s’est plongé dans le genre qui, même selon le livre d’historie le plus sévère, était unique dans son temps, et qui est devenue un chapitre incomparable dans l’art du mobilier du 18e siècle. Au dit”Triangle d’or” Liége- aix-La-Chapelle- Maestricht, il s’est développé un style mobilier qui s’est étendu et qui est évolué du Louis XIV, par la Régence et le Louis XV jusqu’au Louis XVI. Il s’agit de cinq styles mobiliers Liégeois et de quelques variantes intermédiaires.

Reproductions de mobilier Liégeois

Le plus souvent les sont fabriqués en chêne et intensément sculptés en masse, ce qui est l’essentiel de l’art de la sculpture. Les motifs végétaux sont isolés à une profondeur d’à peine six millimètres- le résultat a pour ainsi dire un double effet, appelé en jargon le ‘trompe-l’oeil’. Ceci est une forme de sculpture en bois qui donne un résultat tout à fait différent vis-à-vis le spectateur.

En tant que meuble, la Construction n’en est pas devenue plus simple, d’autant plus que la sculpture recouvre également des liaisons essentielles . Patrick n’a pas évité cette difficulté, ni d’autres. L’ambition, disons même la ‘vocation’, était innée des son enfance. Comme Petit gamin de dix ans il visitait déjà des musées. Tout de suite il était faciné par toute forme d’art et de culture qui se présentait au 18e siècle. Les premières impressions se profilaient et déterminaient enfin son futur.

Bahut 2 portes style Liégeois

Cela va de soi que finalement Patrick allait en apprentissage à l’institut Don Bosco à Liége, la première école de sculpture ornementale sur bois de Belgique, le berceau de cet art. Comme seul Flamand il a  obtenu une distinction – parmis la foule d’appelés, il était un des rares élus. Ses études ont constamment exacerbé sa jeune passion et ont donné un tournant décisif à sa vie. L’aspiration à la perfection sera une lutte perpétuelle- et le meuble Liégeois reste clairement une tâche unique: la tentative de s’approcher jour après jour de la perfection, car le meuble Liégeois, comme oeuvre d’art, est exigeant jusqu’au moindre détail.

Rien n’est laissé au hasard pour que la copie soit la plus authentique possible, même les accessoires en cuivre, les charnières et les plaques de la serrure, dessinées et faites à la main pour Patrick. La peinture des meubles est un dit ‘Secret du Chef’ selon une formule du 18e siècle, appelée ‘Rouboo’. Le bois du chêne, naturellement du premier choix doit braver les génerations. Ainsi le meuble Liégeois devient un objet hérité, une partie du patrimoine de famille, un investissement financier qui augmente de valeur.

Le meuble Liégeois

Sculpture sur bois, Ornemaniste

Il est difficile à expliquer comment le jeune intérêt de Patrick Damiaens a pu devenir une véritable carruère. Son amour pour le meuble Liégeois n’est non seulement enraciné dans sa terre natale, mais aussi et peut-être surtout dans un contact avec le passé. Ses sculptures en bois sont une poursuite, la continuité historique d’une imago purement régionale.

Des figures comme Patrick attirent toujours l’attention, sans que vous puissiez y résister. Il est encore un des peu nombreux porteurs de l’ébénisterie, qui réunissent l’amour et les compétences en des oeuvres d’art. Bien que son oevre soit parfois base sur des anciennes oeuvres d’art, il lui faut encore une énorme maîtrise pour recréer le style mobilier Liégeois le plus raffiné du Belgique. Il n’adopte pas une attitude anachronique, mais il tient compte des désirs artistiques des personnes qui veulent décorer leur intérieur du plus haut degré de travaux manuels.

Website Sculpteur -Ornemaniste patrick Damiaens



Une interview par Frans Defour  ( 1994) .  Historien de meubles 
écrivain de: 'sept siècles d'art du meuble en Belgique', 'L'art du meuble en Belgique au xxème siècle' et 'Belgische meubelkunst in Europa'


Patrick Damiaens est membre de 
Pearls of Craftsmanship

website

jeudi 13 septembre 2012

Un feston sculpté dans le bois | Guirlande ou feston sculpté dans le bois | feston de fruits et fleurs



Patrick Damiaens
Sculpteur-Ornemaniste
Guirlande ou feston sculpté 











Feston – Guirlande.
Des fruits attachés ensemble avec des feuilles et des fleurs étaient une décoration populaire pour les Romains, mais aussi dans l'ornementation de la Renaissance et des périodes ultérieures.
Cette forme de décoration, d’ornement décoratif, on peut les retrouver dans deux applications distingues.  

La forme pendante, en Anglais  “Clusters”.
Un faisceau cohérent de feuilles et de fruit  vertical suspendu à un ruban, ce qui le cas échéant  peut être répété au même ruban. Ce «feston» est répandu,  surtout quand la longueur à décorer est plus importante que la largeur décorer. (Pilastres, socles)


Le «feston» suspendu (le plus connu)  aux  deux extrémités, est légèrement incurvé et les fruits et feuilles  présents sont maintenus ensemble par un ruban ou une corde. Le nom correct est «feston» ou «guirlande». Les 2 extrémités ou points de fixation sont généralement sous la forme d'une rosette, bouton, ruban ou clous. Moins fréquemment, sous la forme de visages ou même des crânes.
Un «feston» sous la forme de feuilles de chêne, feuilles de laurier liées ou même de coquillages est aussi une présentation très commune dans l'ornementation et la décoration.


L'origine du « Feston» ou «guirlande»
Remonte à l’époque romaine, ces «Festons» de fruits réels étaient accrochés aux colonnes et frises des temples, dans certains cas avec des animaux sacrifiés, voire même des crânes.

Une «guirlande» avec des instruments dentaires.


Ce style de décoration se retrouvaient plusieurs siècles plus tard (Renaissance),  non seulement dans les sanctuaires, mais aussi dans d'autres (laïque) bâtiments architecturaux.

Dessin d'un «Feston – Guirlande».

A l'époque romaine, l'espace vide au-dessus du «feston»  est occupé par des rosettes de masques ou d’autres figures. 

À la «Renaissance italienne», ces éléments sont remplacés sur les tombes funéraires et dans l'architecture ecclésiastique par des petites têtes d’anges .

Patrick Damiaens

Ce type de décoration est employée  aux siècles suivant non seulement dans des lieux consacrés mais aussi dans l’architecture civile.

A la Renaissance l'aspect du «feston» change plus ou moins de forme, mais est devenu quasiment  indispensable dans l'architecture et la décoration du mobilier d’art. Plus tard, chacune des périodes de style auront leurs propres attributs spécifiques influençant  cet ornement.

L'intégration d'une «guirlande» ou dans le mobilier d’une cuisine




Pour plus d’informations sur sculpture ornementale, sans obligation.
www.patrickdamiaens.be
https://www.facebook.com/patrick.damiaens.ornamental.woodcarver