Blason héraldique de la
ville de Maaseik sculpté dans le bois
À gauche : 10 poutres
transversales alternativement rouges et dorées.
À droite
: un chêne dans une prairie, accompagné dans le bouclier de trois petites croix.
Héraldique
Héraldique
Dans le
jargon héraldique, les armoiries sont un symbole lié à une personne, une
famille, une ville ou un État, ou encore à un groupe de personnes (p. ex.
confrérie). Elles étaient
traditionnellement représentées sur un bouclier. Lorsqu’on utilise un blason,
on dit que l’on « porte » les armoiries.
Les armoiries
se sont ensuite élargies pour inclure le heaume, orné d’un emblème et surmonté
de la torque des lambrequins.
Les armoiries figuraient également sur d’autres parties visibles, afin d’identifier facilement un groupe lors d’une bataille et d’associer clairement une propriété à une personne.
Les armoiries figuraient également sur d’autres parties visibles, afin d’identifier facilement un groupe lors d’une bataille et d’associer clairement une propriété à une personne.
Blason héraldique sculpté dans le bois |
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Aujourd’hui, les blasons ne représentent plus seulement
les familles, mais sont également le symbole d’un pays, d’une ville, d’une
commune ou d’une province. Un drapeau orné des armoiries est ainsi appelé « bannière ».
Dans
l’ovale, on peut lire : NO SY OPPIDI EYCKENSIS SUP
MOSAM
La
phrase entière était probablement la suivante : NOSTRUM
SIGILLUM OPPIDI EYCKENSIS SUPRA MOSAM : Notre sceau de la ville
(fortifiée) de Maaseik-sur-Meuse.
Dans
ce cas, NO devrait être suivi d’une apostrophe,
tout comme SY. Il n’y avait pas de distinction
entre le Y et le I.
Maaseik peut dès lors être également traduit par « de Eyck ». Un oppidum est une ville murée.
Maaseik
Le Maaseik de nos jours a été fondé comme nouvelle implatation au sud-ouest du village existant de 'Eycke', que nous connaissons actuellement sous le nom de Aldeneik. Cette 'nova villa' (nouvelle ville)- fondée par Arnold IV, compte de Loon- était déjà une paroisse indépendante en 1244. En 1366, aprés la guerre de succession de Loon, le Comté de Loon est absorbé par la principauté épiscopale de Liége. La ville a été équipée de fortifications, de fossés et de quatre portes d'entrée.
Les habitants pouvaient porter le titre de 'burgenses' et bénéficiaient d'une relative sécurité à l'intérieur des murs. En matière religieuse, toute la région a été rapidement dominée par Maaseik. L'église principale a été dédiée à Sainte Catharine- La patronne de la ville. De nombreux ordres monastiques se sont implantés à l'intérieur des murs de la ville.
Au 15ème siècle, les soeurs de Saine Agnès (1434) les pères Croisiers, (1476) et l'ordre du Saint Sépulcre (1496) et au 17ème siècle les Frères Mineurs (1626), les Capucins (1640).
Au début du 16ème siècle mouvementé, les Chanoines ont quitté Aldeneik, pour installer à l'intérieur des remparts de Maaseik. Durant cette période, la ville est devenue une place de marché importante, également grâce à la Meuse que était encore navigable à l'époque.
Les guerres et les relations internationales modifées ont causé la régression du commerce et la prospérité au cours du 17ème siècle. La Révolution francaise a signifié un changement radical pour Maaseik.
Les couvents ont été aboli et le négoce a perdu sa gloire. La vie culturelle a subi un coup important. Durant les premières années de la Belgique indépendante, Maaseik a continué à vivoter et est devenu une petite ville de province aux frontières du pays, dans laquelle la vie semblait s'être arrêtée.
Cela signifie aussi que de nombreux bâtiments ont été conservés et contribuent de nos jours au charme de la ville.
Armoirie, Blason sculpté dans le bois |
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Maaseik
Le Maaseik de nos jours a été fondé comme nouvelle implatation au sud-ouest du village existant de 'Eycke', que nous connaissons actuellement sous le nom de Aldeneik. Cette 'nova villa' (nouvelle ville)- fondée par Arnold IV, compte de Loon- était déjà une paroisse indépendante en 1244. En 1366, aprés la guerre de succession de Loon, le Comté de Loon est absorbé par la principauté épiscopale de Liége. La ville a été équipée de fortifications, de fossés et de quatre portes d'entrée.
Les habitants pouvaient porter le titre de 'burgenses' et bénéficiaient d'une relative sécurité à l'intérieur des murs. En matière religieuse, toute la région a été rapidement dominée par Maaseik. L'église principale a été dédiée à Sainte Catharine- La patronne de la ville. De nombreux ordres monastiques se sont implantés à l'intérieur des murs de la ville.
Au 15ème siècle, les soeurs de Saine Agnès (1434) les pères Croisiers, (1476) et l'ordre du Saint Sépulcre (1496) et au 17ème siècle les Frères Mineurs (1626), les Capucins (1640).
Au début du 16ème siècle mouvementé, les Chanoines ont quitté Aldeneik, pour installer à l'intérieur des remparts de Maaseik. Durant cette période, la ville est devenue une place de marché importante, également grâce à la Meuse que était encore navigable à l'époque.
Les guerres et les relations internationales modifées ont causé la régression du commerce et la prospérité au cours du 17ème siècle. La Révolution francaise a signifié un changement radical pour Maaseik.
Maaseik, L'Hotel de Ville |
Les couvents ont été aboli et le négoce a perdu sa gloire. La vie culturelle a subi un coup important. Durant les premières années de la Belgique indépendante, Maaseik a continué à vivoter et est devenu une petite ville de province aux frontières du pays, dans laquelle la vie semblait s'être arrêtée.
Cela signifie aussi que de nombreux bâtiments ont été conservés et contribuent de nos jours au charme de la ville.
http://www.patrickdamiaens.be |
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